Je courais. Il faisait froid, mais je ne m'en rendais pas compte... Je courais pour ma vie, je courais pour celle de mes compagnons. Car s'ils m'attrapaient, c'était la fin. Ils étaient armés, et je ne pouvais pas me cacher, ils étaient juste derrière moi, il fallait que je prenne de la distance. Je vis l'arbre à plusieurs troncs, cela voulait donc dire que le repaire n'était pas très loin... Bon, aller, il fallait à tout pris les semer.
-PAN !
Aïe ! Une balle venait de m'atteindre. Je hurlais la souffrance était horrible, surtout que j'était atteinte à la cuisse. C'est alors qu'une chose se produisit, un chose qui n'était pas normale... La balle tomba, et la blessure se referma !
-... ! Mes attaquants restèrent sans voix, C'est une guérisseuse !
Je ris, que ces humains étaient débiles ! Bien sûr, que l'on avait choisi une guérisseuse, la mission était dangereuse !
Mais je gagnais peu à peu du terrain, ce qui était une bonne chose, je n'étais plus loin du repaire...
-Elle se dirige vers la partie Est ! Hurla un homme.
Parfais, pensais-je, ils croient tous que je vais vers le ruisseaux, ce qui est logique, puisque j'ai besoins me m'alimenter en eau. Mon piège marchait. A présent, ils me voyaient à peine, j'en profitais pour me cacher derrière un arbre.
Je les vis passer, croyants que je les avait semés. Stupides humains.
-Félix ? Lançais-je en rentrant au repaire, Félix, tu est là ?
-Oui, me répondit une voix rauque, montrant qu'il faisait ses exercices
Je soupirais, bien sûr qu'il était là ! Il n'avait pas le droit de quitter le repaire, vu qu'il était trop jeune.
-Alors, demendat-il, ta mission c'est bien passée ?
-Oui, mais ces humains avaient prévus que l'on tente de les voler, ils m'ont repéré.
Cela me mettais en colère. Moi, l'intrépide Esmé, poursuivie par des humains ? Quelle honte !
-Ah... Se contenta de répondre Félix.
-Mais ils ne m'ont pas reconnue, tous ce qu'ils savent, c'est que je suis une guérisseuse et comme beaucoup d'entre nous ont ce pouvoir, ils ne savent pas qui je suis !
-Ouf ! L'entendis-je souffler, je n'aurais pas aimé que ta tête soie mise à prix !
Je lui souris, non mais quel trouillard ! De toute façons, il n'osera jamais quitter le repaire, ça ne servait à rien de le lui interdire.
-Et ils croient que je suis dans la partie Est, près du ruisseaux !
-Cool ! On vas pouvoir un peu arrêter de déménager.
C'est vrai, je n'avait pas pensé à ce détail, nous allons rester ici. Cet endroit est vraiment bien, et bien placé pour mes nouvelles missions, je pourrais en faire tous les jours ! Je n'allait pas m'ennuyer !
○
-Heey ! Tu triche !
-Nan, pas du tout, on avait pas dit que je n'aivait pas le droit de faire ça.
Je m'amusais bien. Et je gagnais, il fallait dire que Félix s'était améllioré depuis notre dernier combat...
-Mais c'est de la triche ! Si je te blesse, tu te guérie, mais moi, je ne peux pas ! Je ne suis pas guérisseur ! Gémit-il.
Bon, c'est vrai c'était un tout petit peu de la triche, mais bon...
-Nan nan nan ! C'est pas d'la triche ! Continuais-je.
Décidément, je m'amusait beaucoup.
La jeune fille regarda dehors. Ses grand yeux vert était effrayés. Dehors, il neigeait, tout était blanc et le soleil se reflétait sur la fine couche éclatante. C'était un matin, oui, un matin d'hiver, et elle avait peur...de...de quelque chose ! Cela faisait presque deux mois qu'elle faisait de drôle, ou plutôt effrayant cauchemars. Elle finit par s'avancer gracieusement vers la porte, grande, toute en bois sombre et dotée d'une froide poignée d'or. La fille posa sa main sur la poignée, et la tourna. Cela fit un bruit désagréable, comme si elle n'avait pas été ouverte depuis des années, ce qui était sûrement le cas. La porte s'ouvrit enfin, avec un grincement à vous glacer le sang, et la jeune fille sortie.
Le paysage était magnifique, on se demandait comment la fille pouvait en avoir peur...Un immense jardin, entouré par de nombreux arbres recouverts par la neige, enfermée par un beau portails d'argent. Au centre, une petite fontaine de cristal, dont l'eau était gelée. Mais tout était blanc, et la neige recouvrait même l'immense maison d'où l'enfant venait de sortir. Elle aussi, était spectaculaire. Grande, carré, blanche, même sans la neige. De grandes fenêtres placées un peu partout, montraient certaines parties du bâtiment.
-Maryne ! Tu es dehors ? Fit soudain une belle voix chantante.
-Oui, Alice, confirma la fille aux yeux vert, je suis dehors ! Tu vient ? Elle se retourna, son magnifique visage montrait un sourire plein de ravissantes fossettes.
-D'accord ! Répondit une nouvelle fois la délicieuse voix. Mais je met mon manteau, j'arrive !
Maryne soupira de soulagement, et dans un geste si familier, elle passa sa main dans ses londs cheveux bruns.
Des pas se firent entendre, Alice arrivait. Elle était tout aussi belle. Ses cheveux était d'un blond éclatant, parfaitement en accord avec ses yeux bleu, qui pétillait de joie. Elle était grande, plus que Maryne, sa taille était mince et élancée.
Les deux soeurs s'embrassèrent, et Maryne parla.
-Alice ! Tu es enfin arrivée, ton voyage en France c'est-il bien passé ?
-Oh oui ! Répondit l'autre, c'était superbe ! J'ai fait un super reportage sur la gastronomie...
Les deux jeunes filles riairent. Cela ne faisait...Pas très éllégant, dit comme ça...